Constituer base de données
La qualité des fichiers clients se mesure en effet par la pertinence des données qui la composent. L’inexactitude de certaines informations compromet l’efficacité d’une campagne SMS.
En effet, cela signifie qu’une partie des messages envoyés n’est pas arrivée à destination. La constitution d’une base de données SMS demande la mise en place de différentes actions marketing. Elle peut se faire en interne, c’est-à-dire par les propres initiatives de l’entreprise ou de la marque. Sinon, cette dernière peut utiliser des moyens externes.
Les moyens internes
Pour se constituer sa propre base de données, une entreprise peut compter sur la participation de ses différents services pour collecter les informations. Chaque prise de contact avec les clients tels que le questionnaire dans les points de vente, les jeux organisés sur le site internet de l’entreprise ou encore le livre blanc en téléchargement. Pour récolter les informations géographiques sur les prospects, le géomarketing est un moyen efficace.
La CRM (customer relationship management ou gestion de la relation client) est un logiciel que les entreprises, les marques et les opérateurs commerciaux peuvent utiliser pour constituer une base de données pointue et efficace. Ce logiciel CRM a pour but l’optimisation de l’exploitation et de l’analyse des informations concernant les clients et les prospects. Il peut être acheté ou loué selon les besoins de l’entreprise.
Des moyens externes
Pour se constituer une base de données fiable, les entreprises, les organismes commerciaux et les professionnels des différents secteurs d’activité peuvent acheter les fichiers clients. L’achat leur permet en effet de bénéficier d’une base de données SMS à jour à utiliser à volonté. La location est également une option et elle est moins chère que l’achat. En revanche, la base de données louée ne peut être utilisée qu’une seule fois.
Les 5 bonnes pratiques : l'A/B testing
La grande majorité n’a donc élaboré qu’une seule version de la campagne et s’il existait des doutes, ils ont été tranchés dans des bureaux. C’est moitié moins que dans les pays anglo-saxons.
Ce chiffre est révélateur du manque de compréhension globale des services marketing. Car l’envoi d’une campagne mail, qui est mal pensée et mal conçue dans sa mise en page ou dans ses contenus, transmet une image négative de l’entreprise aux clients et aux FAI. De plus, l’usage approprié des tests contribue à améliorer la stratégie de communication de l’entreprise. Il ne faut donc pas déroger à cette règle d’envoi d’un emailing !
Rendre l’A/B testing plus fréquent
L’A/B testing est une méthode de vérification qui permet d’identifier le meilleur modèle entre 2 versions différentes pour un même projet. Le résultat découle d’un test mené dans des conditions réelles en soumettant les options potentielles à un échantillon de destinataires et en analysant les résultats des taux de performances de chaque possibilité.
Dans le cas d’un A/B testing utilisé pour mesurer un choix dans une campagne d’emailing, les options diffusées peuvent contenir des différences éditoriales, graphiques ou ergonomiques. Face à de telles variantes, il est judicieux de mesurer celles qui génèrent un réel intérêt chez les internautes avant de diffuser massivement une campagne.
L’A/B testing doit donc être une étape courante dans la gestion d’une campagne, car elle traduit une richesse créative et le besoin d’obtenir une confirmation « démocratique » dans la prise de décision.
Le choix de l’échantillon
Afin d’obtenir l’avis correspondant des internautes, il faut utiliser les fonctions de votre solution emailing. Les principales fonctions à utiliser sont celles qui permettent de cibler les prospects qui vous intéressent. Il faut donc au préalable avoir réalisé une segmentation de votre base de données.
Au sein du groupe que vous avez retenu, votre logiciel peut isoler un certain nombre d’internautes. Disons que dans le cas qui nous intéresse, vous en retenez 10 %. Puisque vous souhaitez tester deux versions différentes, vous devrez séparer le groupe des internautes en deux groupes équitables. Chacun de ces groupes sera le destinataire d’une des deux versions.
Mesurer l’intérêt des lecteurs
Une fois les deux campagnes emails du test envoyées aux internautes, vous pouvez suivre les réactions de ces derniers en accédant aux taux de performance qu’enregistre votre logiciel email. Ouverture, clics, transformation… tout y passe. Et c’est effectivement en comparant les résultats obtenus par chacune des 2 versions proposées que vous pourrez choisir celle que vous conserverez et qui sera transmise à l’ensemble des groupes que vous ciblez.
Dans les pays anglo-saxons, l’usage de l’A/B testing couvre de multiples champs d’application relatifs aux contenus et à l’envoi des emails. La fréquence de cet usage indique que le but poursuivi va bien au-delà du simple test. L’A/B testing devient ainsi un outil stratégique qui permet d’affiner les contenus et de segmenter les campagnes en fonction des appareils connectés, des services de messagerie et d’autres paramètres. Plus le niveau de connaissance est élevé, plus il est possible de tirer profit de la personnalisation des messages.
Bien choisir son prestataire de solution d'emailing
Le routage d’emailing est une méthode de marketing moderne et avantageuse. Néanmoins, pour que ce type de campagne soit efficace, de nombreux éléments doivent être maîtrisés dont le fait de bien choisir son logiciel d’emailing. Le choix du prestataire est également un facteur clé, car son système de routage d’emailing assume une grande responsabilité dans la fiabilité technique du procédé. On peut distinguer 3 niveaux majeurs de performance : le niveau technique, le niveau légal et celui du conseil personnalisé.
La fiabilité technique
Rapide : le prestataire de services doit garantir une technologie de pointe à son utilisateur. Cette technologie doit se retrouver dans la capacité de la plateforme à gérer une grande quantité de données et de segmentation tout en vous offrant une grande rapidité dans l’envoi de vos emails.
La disponibilité de la plateforme : l’accès au service de routage doit être disponible à tout moment. Le SLA ou la garantie du niveau de service doit donc être proche des 100 %. Pour garantir cette performance, le prestataire doit réaliser des tests de monitoring réguliers et il doit soumettre son équipe de techniciens à une astreinte technique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
Améliorer les taux de délivrabilité : afin d’optimiser le taux de délivrabilité, il est judicieux que l’expéditeur puisse utiliser des adresses IP dédiées et fixes. En proposant cette option, le prestataire permet à vos emails de ne pas être bloqués par des filtres anti-spams, lesquels dévient le courrier dans un dossier particulier que le destinataire n’ouvre jamais. En arrivant directement dans la boîte de messagerie principale du destinataire, l’indice de lecture du message et le taux de conversion des clics sont nettement améliorés.
La fiabilité de la sécurité
La sécurité des données : afin d’offrir la meilleure garantie relative au respect des données privées, il est recommandé de choisir un prestataire qui offre des solutions d’hébergement intégralement situées en France. Le prestataire est ainsi tenu de proposer des services qui répondent aux exigences de la CNIL. Cet organisme français impose des normes qui comptent parmi les plus dures au monde. Les serveurs doivent notamment être dotés de systèmes de protection qui assurent l’inviolabilité des données privées.
Des solutions de marketing multicanal cohérentes : pour être en phase avec la réglementation en vigueur, les messages doivent répondre à des règles précises, comme l’envoi exclusif à des destinataires opt-in, la présence d’un lien de désabonnement via email pour l’internaute ou la disponibilité d’un rapport sur les taux d’ouvertures, de clics ou de bounce des campagnes d’emailing.
Des backups programmés : en réalisant une sauvegarde quotidienne sur un site externe, le prestataire vous garantit que vos données les plus récentes seront toujours disponibles.
La fiabilité humaine
Un outil simple et convivial : une bonne plateforme de routage d’emails doit être ergonomique et facile à utiliser. Supporté par une technologie fiable, cet outil vous permet de devenir rapidement autonome dans la gestion de vos campagnes d’emailing. Pensé pour des personnes qui ne sont pas nécessairement familiarisées avec des programmes informatiques, le programme doit être le plus intuitif possible en se basant sur la logique de la réflexion humaine.
Un support dédié : néanmoins, si l’expéditeur est confronté à une limitation de l’usage en raison d’un manque de pratique, il doit pouvoir en parler librement avec un agent compétent. C’est en éclaircissant ses doutes que l’utilisateur gagnera en précision et en rapidité lors du montage de ses opérations marketing. La disponibilité et la compétence de cet agent sont essentielles. Le prestataire doit donc disposer d’une équipe d’agents qui peut guider l’utilisateur et même lui fournir de petites astuces censées faciliter sa tâche.
Une fois que vous avez sélectionné les prestataires les plus fiables, il faut que vous vérifiiez le degré de simplicité de leur interface.
Campagne emailing - mettre un lien de désinscription
Le lien de désabonnement ou de désinscription fait partie des éléments qui doivent obligatoirement figurer dans les contenus des emails commerciaux.Il s’agit ici d’une étape obligatoire d’un emailing. Le taux de désabonnement est un indicateur qu’il faut suivre afin de ne pas être catalogué comme spammeur.
Respectez vos prospects
La CNIL est un organisme qui participe à l’élaboration de la réglementation censée protéger les droits du citoyen dans le domaine de l’informatique. La CNIL veille aussi à son application. Si vous envisagez de réaliser des campagnes d’emailing, vous devez connaître cette réglementation.
La première règle est que « la publicité par courrier électronique est possible à condition que les personnes aient explicitement donné leur accord pour être démarchées, au moment de la collecte de leur adresse électronique. » Si ce n’est pas le cas, vous ne pouvez pas inclure leur adresse email dans l’envoi de vos campagnes mail.
Il existe deux exceptions à cette règle : si le destinataire est déjà client de votre entreprise et si votre email n’est pas de nature commerciale (informations ou appel à des dons par exemple).
Dans tous les cas, au moment où il vous communique son adresse électronique, vous devez informer votre destinataire que son adresse email pourra être utilisée à des fins commerciales et il doit pouvoir s’y opposer.
L’une des mesures qui permettent au destinataire d’empêcher la réception des messages commerciaux est la présence obligatoire d’un lien de désabonnement ou de désinscription. Il permet d’une manière rapide et simple, de vous retirer de la liste de diffusion.
Les motifs de désabonnement d’un emailing
En donnant leur autorisation, les destinataires de vos campagnes email sont qualifiés d’opt-in. Par opposition, ceux qui ne souhaitent pas les recevoir sont des opt-out. Une étude récente a permis d’identifier les principales raisons des demandes de désabonnement :
- Le destinataire n’a pas demandé à recevoir vos emails (cause de sanction, car ce n’est pas un opt-in)
- Le destinataire ne trouve aucun intérêt à vos emails (problème de ciblage)
- Le destinataire considère que vous envoyez trop d’emails (problème de fréquence)
- Vos emails ne sont pas lisibles sur son smartphone (problème technique)
Gérez votre taux de désinscription
Le nombre de vos demandes de désabonnement ne doit pas dépasser les 0,5 % du nombre total des emails que vous avez envoyés. Le taux idéal se situe aux environs de 0,2 %.
Quand vous allez lancer vos premières campagnes d’emailing, ce taux devrait être très élevé, car les internautes qui ne veulent recevoir aucun email commercial, ou alors très peu, réagissent sans attendre. Au fur et à mesure que vos listes se nettoient, ce taux va chuter.
La désinscription doit être un processus simple. En deux ou trois clics, elle doit être validée. Par contre, vous pouvez introduire un petit questionnaire pour connaître les raisons de cette décision. Une ou deux questions suffisent.
Un taux de désabonnement peut être causé par différents éléments comme une base de données contenant des anomalies, dont les informations sont mal utilisées, ou parce que les contenus des emails ne suscitent pas l’intérêt. Le risque majeur d’un taux de désinscription ou de désabonnement élevé, c’est que votre taux de dénonciation explose.
Cet indicateur mesure le nombre des destinataires qui vous dénoncent à leur fournisseur d’accès internet (Orange, Free, SFR, Bouygues…). Vous pouvez alors être identifié comme spammeur et ne plus pouvoir atteindre les boîtes de messagerie principale de vos clients. Analyser les taux de performance est crucial.
Campagne emailing - optimiser l'objet du message
Durant l’élaboration des campagnes emailing, certains éléments sont négligés alors qu’ils jouent un rôle primordial dans les décisions de l’internaute. C’est le cas de l’objet du message. Il correspond à un petit groupe de mots dont l’objectif est de susciter l’intérêt de l’internaute et de le conduire à ouvrir l’email. Pour être efficace, l’objet d’un message doit respecter certaines règles de rédaction.
1- Rassurer et attirer
Les deux sentiments que doit générer l’objet d’un email sont la confiance et l’attirance.
- La confiance : elle s’obtient en indiquant le nom de la marque. Ce renseignement permet d’augmenter de 50 % le taux d’ouverture des emails. La présentation du contenu doit être faite en termes appropriés.
- L’attirance : pour que le destinataire soit intéressé par votre message et qu’il clique dessus, il faut capter son attention. Si votre message à un objectif marchand, vous pouvez immédiatement en préciser la teneur. Indiquez que vous proposez une remise promotionnelle ou que vous présentez un nouveau produit. Si votre message est informatif (cas typique d’une newsletter), il faut que le destinataire perçoive que les informations sont captivantes, utiles ou inédites.
2- Les termes à utiliser et à éviter dans l’objet du mail
Générer la confiance et l’attirance chez votre lecteur passe par l’utilisation de bonnes pratiques rédactionnelles. Le ton du groupe de mots qui composent l’objet du message doit être en phase avec le style de votre activité ou de vos produits. Semer le trouble, amuser ou interroger l’internaute est une pratique recommandée. « Les bonnes affaires de MaSociété », « MaSociété vous propose ses bons plans pour le weekend » ou « Les 5 secrets de MaSociété pour réussir votre repas de Noël » sont des phrases pertinentes.
Les termes à éviter : comme il existe des mots et des groupes de mots appropriés pour composer le libellé approprié pour un objet, il existe des termes à éviter afin que votre destinataire ne vous assimile pas à un spammeur. N’utilisez pas les pratiques rédactionnelles suivantes : les majuscules ne s’emploient qu’au début des phrases ; n’abusez pas des chiffres, des symboles monétaires (€, $…) ni des signes (!, %, /) ; ne mettez pas l’adresse email de votre destinataire dans cette partie.
3- Un message lu sur des webmails différents
La principale difficulté dans la rédaction d’un objet, c’est que vous ne maîtrisez pas le service de messagerie ni l’appareil connecté à travers lesquels vos messages vont être lus.
Chaque service de messagerie (Gmail, Yahoo, Hotmail, Orange…) définit librement le nombre de caractères accordé à l’objet d’un message. L’objet d’un email peut donc apparaître clairement dans une boîte de messagerie et pas dans une autre. De plus, l’ouverture d’un message avec un même service de messagerie varie en fonction du terminal utilisé (un PC, une tablette ou un smartphone). Il faut aussi noter que le pre-header (la première phrase de votre message) peut être associé ou pas à l’objet de votre email.
En France, pour leur boîte de messagerie, les internautes utilisent Hotmail (20 %), Orange (17 %), Gmail (16 %), Yahoo (9 %)… L’ordre est différent pour les boîtes de messagerie secondaire, Gmail arrivant largement en tête (26 %).
4- Et sur des écrans différents
Dans ce domaine, si des usages sont plus populaires que d’autres, aucune solution de lecture ne doit donc être écartée. Surtout que les types d’appareils connectés sont nombreux. Au niveau du terminal utilisé, on sait maintenant que 50 % des messages sont d’abord ouverts sur des smartphones. Néanmoins, en moyenne (que ce soit en première ou en seconde lecture), les emails sont lus sur PC (80 %), puis sur smartphone (30 %), sur tablette (15 %) et enfin sur l’écran des TV (2 %). Précisons ici que selon l’enquête du Syndicat National de la Communication Directe (SNCD), 95 % des internautes ne savent pas qu’ils peuvent lire leur email sur leur TV. Alors avant de diffuser vos campagnes, vérifiez leur apparence sur chaque option possible.
Dernier petit conseil. Même si l’objet de l’email est la première chose que lit le destinataire, cela doit être le dernier élément rédigé par l’expéditeur. Il sera plus cohérent et plus efficace pour diriger le prospect vers le bouton de Call-to-action.
Mesurer le taux d'ouverture de vos emails
Il est possible de mesurer l’efficacité de vos campagnes d’emailing. Différents indicateurs vous permettent d’évaluer votre performance actuelle et différentes actions vous permettent d’améliorer ce résultat. Le taux d’ouverture de vos emails fait partie des marqueurs qui indiquent l’intérêt que vos destinataires accordent à vos messages.
Quelques chiffres sur le taux d’ouverture de vos mails
Le taux moyen d’ouverture des emails commerciaux est de 41 % en France. C’est un taux relativement élevé quand on le compare à ceux des pays voisins. Ce taux varie en fonction du secteur d’activité. Les sites de l’enseignement en ligne et les banques dépassent les 60 % alors que les entreprises du secteur de la mode et celles qui appartiennent au monde de la presse sont en dessous de 35 %.
Il faut également noter que près de 50 % des emails sont désormais lus sur des smartphones. Quelques actions très simples peuvent vous permettre de faire grimper le taux de lecture de vos messages.
Quelques actions pour améliorer ce taux
Identifiez-vous simplement. Toutes les boîtes email permettent de personnaliser l’identité de l’expéditeur. Bien que nous nous habituions à la communication numérique, nous accordons une préférence aux éléments humains. Ainsi, nous préférons lire le nom de l’expéditeur ou celui de sa société, plutôt que son adresse email. Par exemple, M Alain Courtois ou bien, Alain Courtois – Société Messager est plus chaleureux et incite à plus de confiance que info@messager.com.
Choisissez un titre pertinent Le titre est l’un des déterminants principaux dans la décision de lire ou pas un email. Des règles techniques et des règles rédactionnelles permettent d’élaborer le titre pertinent. Beaucoup de boîtes de messagerie ne font apparaître que 45 à 50 caractères espaces vides compris pour le titre du message. Au-delà, ils coupent le texte et ils le remplacent par des points de suspension. Il faut donc être clair et intéressant en peu de mots. Il faut aussi susciter la curiosité.
Plusieurs études ont été menées à ce sujet et certains éléments seraient plus efficaces que d’autres, c’est le cas des chiffres, des questions et des références à des sensations. Par exemple, des titres comme « Les 5 meilleures méthodes pour dresser un chien », « Comment perdre 6 kilos en 2 semaines » ou « Ce que les mains de vos interlocuteurs vous disent » obtiennent de très bons résultats.
Envoyez vos emails au bon moment… Beaucoup d’études tentent d’identifier le jour et l’heure où les emails présentent les meilleurs taux de lecture. Certains experts estiment qu’en envoyant ses messages le matin, vers 8 h, ces emails ont davantage de chance d’être lus, car ils figurent en haut de la boîte de messagerie. D’autres estiment au contraire que les emails envoyés au début de l’après-midi sont ceux qui ont le plus de probabilités d’être lus, car le rush du matin est passé et après le déjeuner, on est plus détendu.
Enfin, certains responsables marketing des sites de ventes en ligne privilégient un envoi d’emails commerciaux le vendredi, car leurs clients font majoritairement leurs courses en ligne le samedi et dimanche, quand ils sont tranquillement chez eux devant leur PC.
Toutes ces théories sont appuyées par des enquêtes fiables, lesquelles peuvent pourtant être facilement réfutées. On en conclut donc que chaque secteur d’activité doit être géré d’une manière spécifique. Faites vos propres tests durant vos premières campagnes d’emailing et vérifiez quelles sont celles qui fonctionnent le mieux.
… et au bon rythme. Inutile de saturer les boîtes de messagerie de vos clients en envoyant des emails tous les jours ou toutes les semaines. Ne disparaissez pas trop longtemps non plus. Là aussi, le bon rythme dépend de votre secteur d’activité. Les supermarchés qui vendent des produits alimentaires frais ont souvent besoin d’une communication plus soutenue que les concessionnaires auto.
Mesurez toujours votre taux d’ouverture des emails et faites des tests pour déterminer les éléments qui séduisent le plus vos destinataires. Pour les rapprocher un peu plus de l’acte d’achat du service ou du produit que vous commercialisez, vous devez également obtenir un taux de clics très élevé.
Quels indicateurs mesurer lors de campagnes emailing ?
Les nombreuses solutions emailing permettent aujourd’hui de récupérer un maximum de données par envoi. Alors comment faire le tri dans ce qui est pertinent ou pas ? Quels indicateurs donnent vraiment la réussite d’une campagne ? Et surtout comment les interpréter ? Voici un petit résumé des différents KPIs à prendre en compte lors de vos envois d’emailing.
1- Délivrabilité, taux d’ouverture, de clics et désabonnement
La première chose que vous pouvez prendre en compte pour mesurer si votre campagne a marché ou non, c’est la délivrabilité de votre emailing. Qu’est-ce que c’est ? Il s’agit de la capacité qu’à votre email d’arriver dans la boîte mail des destinataires. La réussite d’arrivée d’un envoi dépend de plusieurs règles dictées par des consignes des fournisseurs d’accès à Internet et des sociétés de webmail. Tout cela a pour but de lutter contre le spam. Vous pouvez découvrir les principaux axes de délivrabilité de vos emailing dans notre rubrique dédiée à la mesure de cet indicateur.
Autre donnée qui permet d’obtenir des résultats est le taux d’ouverture. En effet, après avoir vérifié qui a reçu votre message dans sa boîte mail, il est important de savoir qui l’a ouvert. Dans la partie « statistiques » de votre solution de mail, il est facilement trouvable car il fait partie des indicateurs les plus regardés. Pour savoir qu’est-ce qu’un bon taux et les détails de comment il se mesure, consultez notre page spéciale sur le taux d’ouverture.
Maintenant que nous avons vu qui a ouvert votre email, il faut savoir qui clique et où. Autre indicateur a consulté est le taux de clics sur les liens internes à votre mail. Cela vous permet de savoir si votre email est bien conçu et facile de compréhension. Est-ce que vos ouvreurs cliquent sur de nombreux liens ? A quel endroit se situent ces liens dans votre mail ? Pour plus d’infos, vous pouvez visiter notre article spécifique à la mesure du taux de clics.
Parmi ces clics, une information qui peut vous être utile est savoir qui de vos clients ou prospects cliquent sur le lien de désabonnement. En effet, la règlementation oblige tout envoi de mails à posséder un lien pour se désabonner. De ce fait, parmi tous les clics reçus dans votre contenu, celui sur ce lien permet de mesurer qui continue d’être intéressé par vos actualités. Ainsi via l’analyse du taux de désabonnement en corrélation avec le contenu, vous pourrez définir quel type d’emailing intéresse le plus vos clients. Pour en savoir plus, voici une rubrique dédiée au calcul du taux de désabonnement.
2- Des statistiques plus techniques avec les bounces, taux de conversions et ROI
Un phénomène courant lors d’envoi de campagnes emailing est ce qu’on appelle plus communément les bounces (des rebonds). Parmi ces rebonds, il en existe deux types : les soft et les hard. Mais concrètement qu’est-ce que c’est ? La définition est un peu complexe, un bounce signifie que votre email n’est pas arrivé dans la boîte de réception de votre destinataire. Il se symbolise sous la forme d’un mail de retour que vous recevez indiquant que votre mail n’a pas arrivé à destination. Et pour faire simple, les soft bounces sont des problèmes temporaires qui se résoudront tout seul alors que les hard sont des problèmes définitifs, votre message n’arrivera jamais à cette adresse. Une page dédiée a été faite pour vous apprendre comment calculer le taux de bounces.
Nous venons de vous présenter déjà un bon nombre d’indicateurs liés à la performance d’une campagne emailing mais vous vous dites : « en termes de retombées commerciales, qu’est-ce que ça m’a apporté ? ». C’est pour cela qu’il existe d’autres données à mesurer, calculer votre Retour sur Investissement (ROI).
Pour aller plus loin :
- Comment bien choisir sa solution emailing ?
- Quels avantages de l’emailing ?
- Quelles sont les étapes d’une création de campagne réussie ?
- Les bonnes pratiques de l’emailing
- Quelles compétences sont requises ?
Quelles solutions choisir pour son emailing professionnel ?
Cela fait de ce support de communication un incontournable dans une stratégie de communication. Il est donc important de gérer ses envois avec un logiciel d’envoi d’emailing performant. Nous allons vous donner des conseils pour choisir la bonne solution en fonction de vos besoins.
1- Solutions gratuites vs logiciels payants
Il existe de nombreuses solutions permettant l’envoi de mail à vos clients et prospects. Face à ce grand choix, il peut être difficile de s’y retrouver. Quel logiciel utiliser ? Un payant ou un gratuit ? Nous allons vous indiquer quelques points à prendre en compte avant de prendre une décision qui pourrait ne pas vous convenir. Pas la peine de perdre du temps dans une solution qui finira par ne pas vous convenir, vous obligeant à installer un nouvel outil !
Quand on veut lancer des campagnes d’emailing pour la première fois, le premier réflexe peut être de vouloir se tester sur un outil gratuit. Il en existe de nombreux, certains faciles d’utilisation et assez puissant. Mais il faut savoir qu’en cas de gros besoins en envois, c’est-à-dire sur de grandes bases de données clients, vous risquez voir rapidement la limite du gratuit. En effet, certaines solutions permettent de faire votre routage gratuitement même sur de très nombreuses adresses mails. Ce qu’il faut que vous sachiez, c’est que dans ce cas, l’envoi peut durer sur plusieurs jours. C’est embêtant quand on souhaite envoyer des promos, des soldes ou autres événements ponctuels.
Il faut généralement se dire que si l’installation et l’utilisation d’une plateforme de création d’emailing sont gratuites, c’est très rarement le cas lorsqu’on parle d’envoi. Du coup, il vous faut faire bien attention dans le choix du prestataire qui vous accompagnera dans la mise en place de votre solution d’emailing. Quoi qu’il en soit, certaines fonctionnalités sont très utiles et il est impératif de vérifier que l’outil choisi en dispose.
2- Fonctionnalités et caractéristiques indispensables
Parmi les services et caractéristiques que doit posséder un logiciel d’emailing, la première chose est la simplicité de son interface. En effet, son ergonomie doit être très simple sinon vous verrez que vous finirez par être réticent quant à son utilisation. Comme pour trouver un programme à la télévision, si vous devez utiliser trois télécommandes, entrer dans 12 menus… au bout d’un certain temps, parfois court, vous arrêterez et changerez de méthodes. Chercher du simple et la prise en main sera plus courte, et qui dit gain de temps, dit gain d’argent.
Autre point important qui pourra vous éviter de nombreux problèmes futurs, c’est la qualité du service de support. Pensez à vérifier qu’il existe un moyen de contacter le service client ou service technique et qu’il soit dans votre langue ! Il peut être vite embêtant de devoir expliquer un problème technique dans une langue différente avec des interlocuteurs pas formés et qui ne vous comprennent pas.
Quand on souhaite passer par une solution professionnelle d’envoi d’emails, il s’agit également de pouvoir réaliser un aspect graphique sympa et à son image. Mais comment faire si on n’a pas de graphistes sous la main ? Pas de panique, choisissez une solution qui vous propose des templates pré-enregistrés, modifiables facilement. En effet, vous pourrez trouver des outils qui vous aident entièrement dans la conception d’emails léchés avec des guides intégrés. Le tutoriel est présent sous forme de pop-up directement lors de la création, c’est plus efficace que d’avoir un fichier téléchargeable à part.
Pour aller plus loin :
- Comment mesurer les performances de ses campagnes ?
- Quels avantages de l’emailing ?
- Quelles sont les étapes d’une création de campagne réussie ?
- Les bonnes pratiques de l’emailing
- Quelles compétences sont requises ?
Mesurer le retour sur investissement d'une campagne email
Lorsqu’on demande à des patrons d’investir dans leur entreprise, ces derniers posent toujours 2 questions : combien ça coûte et combien ça rapporte ? L’indicateur qui permet de répondre à leurs questions est le ROI, le Retour sur investissement en français. Il permet de mesurer la performance économique de votre envoi d’emailing. Quand on parle du ROI d’une campagne, on fait un rapprochement entre les ventes additionnelles et le coût de l’opération.
Calculer son ROI
La formule mathématique du ROI est très simple. Elle ne requiert que deux éléments. D’un côté les ventes et de l’autre les dépenses engagées dans votre communication. Malgré cette simplicité apparente, le ROI est souvent sujet à discussion dans une entreprise, car beaucoup de choses dépendent des nuances et de leur interprétation.
Au niveau des ventes, il faut isoler celles qui sont dues à l’opération engagée. Il s’agit donc des ventes complémentaires. Or, il est très rare que des barcodes différents soient attribués à un même produit qui est proposé à la vente à travers différents canaux.
Au niveau des coûts, il est tout aussi fréquent que des éléments secondaires fassent l’objet d’une discussion entre un service et un autre. Finalement, on doit souvent trancher sans être vraiment parvenu à dégager une vision claire.
Le coût d’une campagne emailing
À la différence de la plupart des campagnes de marketing, les opérations d’emailing font partie des campagnes les plus faciles à valoriser. L’envoi de campagne mail via la messagerie de l’entreprise est très économique. Ce qui demande un investissement, c’est la réalisation de la campagne et l’élaboration du message. Le coût habituel d’un email est valorisé à 0, 001 euro. L’envoi de 10 000 emails ne coûte donc que 10 euros.
De plus, pour mesurer la qualité d’une campagne d’emailing, il suffit de se reporter aux rapports que fournit le logiciel email avec lequel on travaille. La solution emailing que vous allez choisir doit vous indiquer le taux de délivrabilité, le taux d’ouverture, le taux de clics et même les taux de hard et soft bounce.
Les recettes liées à votre campagne
Déterminer le résultat des ventes peut être plus difficile. Sauf si vous travaillez en amont du lancement de l’opération.
La création d’une landing page dédiée à cette campagne d’emailing va vous permettre de bien mesurer les ventes que génère votre opération. La mise en place d’un plan de tagging de votre site en ligne va aussi contribuer à clarifier les choses. De cette manière, vous allez pouvoir identifier les internautes qui se sont connectés au site après avoir cliqué sur votre email.
Ces indications sont précieuses pour la direction. Elles le sont tout autant pour une chaîne de magasins. En effet, une bonne solution emailing vous permet de suivre le parcours du client et de distinguer les différents points de vente. Votre logiciel mail enregistre chaque interaction. Vous pouvez établir un benchmarking entre vos différents magasins.
Agir en temps réel
Certains logiciels d’emailing permettent de suivre le cours d’une opération en temps réel. À tout moment, vous connaissez l’évolution du taux de délivrabilité ou d’ouverture et de clics. Cette option vous permet d’agir rapidement et de corriger une anomalie ou une faiblesse. Un magasin qui est à la traîne, un autre qui décroche tout d’un coup ou bien un investissement trop élevé dans une région, et vous pouvez ajuster l’opération sans attendre.
Vous allez rapidement découvrir que l’emailing est un canal de communication peu onéreux.
La gestion des contacts
La façon dont ils gèrent des données aussi volumineuses est un excellent moyen d’évaluer leur niveau de compétence et la qualité du service qu’ils proposent. En effet, il se peut que l’entreprise ait besoin d’envoyer un SMS spécifique à un certain profil de consommateurs (quelquefois même à chaque individu, un SMS différent).
1- Quels outils proposent les prestataires ?
Sur leur plateforme, dans le cas où les entreprises opteraient pour l’utilisation d’un logiciel SaaS, les prestataires en SMS Marketing ne cessent d’innover pour répondre du mieux qu’ils peuvent aux attentes de leurs clients.
Ils prennent en compte de nombreux détails comme l’ergonomie de leur plateforme (facilité de prise en main et d’utilisation), les fonctionnalités diverses et variées permettant, par exemple, de classifier les personnes prospectées et d’identifier leurs besoins personnels (desquels dépendront les SMS qui leur seront envoyés à l’avenir).
Cette prise de contact précoce avec le client est devenue primordiale pour toutes les entreprises pour ne pas gaspiller davantage de ressources et viser les bonnes cibles. Par la stratégie du SMS Marketing, l’entreprise établit en amont une relation et une interactivité avec ses futurs clients.
2- Les fichiers clients
Une fois en possession d’un fichier client mentionnant les coordonnées de particuliers (numéros de téléphone et adresses e-mail surtout), l’entreprise devra l’importer dans la plateforme d’envoi de SMS. Selon les logiciels, la segmentation du fichier client peut avoir lieu avant ou après l’import.
La segmentation d’un fichier client est une opération importante car elle va permettre de cibler plus précisément certains profils pour un message marketing donné et ainsi mécaniquement améliorer le retour sur investissement de la campagne…