Les 5 bonnes pratiques : Tester sa campagne

Dès lors une règle essentielle de l’emailing est le test, que ce soit sur le contenu comme sur sa compatibilité avec les messageries. Le logiciel email que vous utilisez vous permet parfois de réaliser des tests afin de vérifier la bonne compatibilité avec chacune des versions de clients mails existantes. Il s’agit d’envoyer votre email en tant que test et de voir si message s’affiche correctement sur toutes les boîtes mails.
Vous aurez alors des certitudes concernant la vision de vos clients et vous pourrez procéder à l’envoi de la campagne mail en étant certain de sa lisibilité.

 

Les doutes durant l’élaboration des campagnes emailing

Le marketing n’a rien d’une science exacte. Bien au contraire. Car même si vous utilisez les indicateurs des historiques de vos campagnes emailing, il y a toujours une partie de contenus neufs dans chaque campagne. Or personne n’est jamais sûr de la réaction des internautes quand ils vont découvrir ces éléments pour la première fois.
La créativité est l’essence du marketing. Elle imagine des formes de communication adaptées à chaque opération et par nature, elle prospecte des zones que personne n’a encore envisagées ou que personne n’a encore utilisées. Coincé entre la fiabilité des éléments intangibles et le danger que représente la nouveauté, le créateur d’un message dispose fréquemment de plusieurs options entre lesquelles il ne parvient pas toujours à trancher clairement.

 

Vérifiez la qualité des emails sur vos boîtes de messagerie

Les tests permettent de dévoiler les anomalies de la campagne d’emailing et de les corriger avant l’envoi final.
Vous devez être propriétaire d’une boîte de messagerie chez chaque prestataire webmails qu’utilisent vos prospects. Vous avez donc avoir une adresse de messagerie chez Hotmail, chez Gmail, chez Orange, chez Yahoo… Dans un premier temps, vous devez toujours envoyer le premier message de votre campagne email à vos seules adresses afin de vérifier que votre email s’affiche correctement dans toutes vos boîtes et que l’objet de l’email apparaît clairement.
Une fois que vous avez confirmé ce point, vous pouvez procéder à l’évaluation des deux versions de votre campagne email auprès de vos destinataires. Pour procéder à cet exercice, il faut utiliser votre solution emailing en activant la segmentation de la base de données. Vous devez sélectionner le groupe ou les groupes que vous allez cibler et demander à votre logiciel email d’en isoler un certain nombre (par exemple 10 % du total). Vous pouvez ensuite diffuser la version A de votre campagne emailing à la moitié de cet échantillon de prospects et la version B à l’autre moitié.
Pour que les taux de performance soient comparables, il faut envoyer les deux campagnes dans les mêmes conditions, le même jour, à la même heure et à des profils appartenant à un groupe homogène.

 

Mesurez et envoyez

Après avoir laissé passer quelques jours, vous pourrez consulter le résultat de ces deux campagnes. Vous comparerez les taux d’ouverture, de clic et de transformation de chacune des deux versions, afin de décider laquelle des deux sera finalement utilisée.
Il peut arriver que l’une des deux campagnes obtienne des résultats nettement meilleurs que l’autre dans tous les domaines. Votre décision s’imposera alors logiquement et naturellement. Mais il peut aussi arriver que ces résultats vous obligent à une analyse plus fine et même à une refonte de votre campagne emailing. Imaginons que la première version ait obtenu un meilleur taux d’ouvertures, mais que la seconde ait obtenu un meilleur taux de transformation. Dans ce cas, vous devez peut-être envisager de conserver certains éléments de votre version A et d’autres de votre version B afin d’obtenir le meilleur contenu pour votre campagne emailing.

Cette manière de procéder est également appelée l’A/B testing.


Campagne emailing - Déterminer la période d'envoi

Cette étape de la création d’un mailing est cruciale. De nombreuses études ont établi que certaines périodes sont propices à la diffusion des emails, car les taux d’ouvertures qu’elles enregistrent sont régulièrement supérieurs à la moyenne générale.

À l’inverse, certains moments bien particuliers enregistrent toujours des taux d’ouverture très bas. Le choix du moment de l’envoi de vos campagnes email a donc une influence directe sur le taux de transformation, sur le chiffre d’affaires de la campagne et sur votre ROI.

 

Les campagnes emailing en BtoB

De nombreuses études ont été réalisées avec l’objectif d’analyser le meilleur moment pour envoyer ses emails. Il est rare que toutes ces enquêtes aboutissent aux mêmes recommandations, certaines étant même totalement contradictoires. Il existe cependant un point de cohésion entre toutes ces investigations, c’est qu’il faut différencier les campagnes emailing BtoB et BtoC.

Dans le cadre des campagnes BtoB, les études constatent que les emails qui sont envoyés tôt le matin et tard le soir obtiennent les meilleurs taux d’ouverture. Le mardi et le jeudi se distinguent également par des taux élevés. Ces données étant très connues des responsables du marketing, on observe qu’en France, 1/3 des campagnes mails sont envoyées le mardi et que 42 % des messages sont envoyés avant 10 h du matin.

Si vous voulez éviter le flux qui abreuvent les internautes, vous devrez envoyer vos emails à un autre moment. Par exemple le vendredi. Selon une étude récente, c’est le jour où les internautes reçoivent le moins d’emails, pourtant c’est le jour où le taux de clic est l’un des plus élevés.

 

Les jours propices aux campagnes en BtoC

Concernant les jours de la semaine les plus propices à générer de l’intérêt, le mercredi et le vendredi sont les journées qui obtiennent les meilleurs taux de lecture. Les meilleurs taux de conversion sont quant à eux obtenus le weekend.

D’une manière générale, on admet cette idée que les particuliers consultent leurs emails le jeudi et le vendredi et qu’ils conservent ceux qui les intéressent dans leur messagerie. Le samedi et le dimanche, quand ils sont tranquillement assis face à leur PC ou qu’ils sont dans leur canapé avec leur smartphone ou leur tablette, ils les relisent et finalement ils cliquent sur le lien et achètent le produit. C’est d’ailleurs le cheminement classique des achats d’un Drive. Preuve de ce processus, le lundi est l’une des journées les plus actives des Drives, loin devant le samedi.

 

Les heures à retenir

Si votre activité commerciale appartient au secteur BtoC, le comportement de vos clients est plus complexe à analyser. Certaines études recommandent l’envoi d’email entre 10 h et 12 h pour une lecture à l’heure du déjeuner. D’autres estiment que les particuliers ne lisent leurs emails que tôt le matin ou tard le soir après 20 h, quand ils ne sont pas au travail et une fois les tâches ménagères finies.

Mais en réalité, ce que l’on observe c’est que l’intérêt des particuliers évolue tout au long de la journée :

  • à 9 h, les internautes seraient plus réceptifs aux offres de la restauration et de l’habillement.
  • Entre 14 h et 15 h, ils lisent les emails du secteur bancaire, des assureurs et des agences immobilières.
  • Vers 17 h, dans les transports en commun, ce sont les offres touristiques, celles des salons de beauté et des clubs de sport qui attirent les mobinautes.
  • Après 20 h, le bricolage et les loisirs trouvent leurs adeptes.

 

Il existe sans doute des lignes directrices concernant le meilleur moment pour envoyer sa campagne d’emails. Toutefois, pour bâtir vos certitudes, faites des tests avec vos différentes campagnes. Votre logiciel email vous permettra de visualiser le moment où vos propres clients sont intéressés par le contenu de vos messages.


La complémentarité des mobiles et des bornes tactiles

Utilisation du multicanal

Le smartphone accompagne le client au quotidien. Bien souvent il aura déjà regardé sur son mobile le produit qu’il souhaite acheter. Disposer d’une borne interactive en magasin peut donc lui permettre de le retrouver plus facilement sur le point de vente.

En effet, si le client recherche un produit précis et qu’il ne le trouve pas en magasin, il peut repartir l’acheter chez un concurrent ou le trouver par l’intermédiaire de la borne tactile en magasin afin de le commander directement sur le site internet de l’enseigne et être informé dès qu’il sera disponible en point de vente.

Une interaction possible

D’autre part, certaines bornes permettent d’utiliser le mobile. Le client peut interagir avec son smartphone en utilisant la technologie NFC où il pourra récupérer une application présente sur la borne interactive du magasin par exemple, récupérer un plan à l’entrée d’un parc de loisir pour s’y repérer pendant la journée ou encore une réduction sur un produit après un jeu concours. Les clients peuvent également flasher un QR Code sur la borne tactile en grande distribution à l’aide de leur smartphone pour recevoir un coupon de réduction à utiliser en caisse.


Mesurer le taux de clics dans vos emails

La qualité d’une campagne peut se mesurer à travers différents indicateurs de performance d’un emailing. La plupart de ces indices sont facilement accessibles pour un expéditeur qui utilise un programme de communication multicanal performant. L’une des actions qui vont conduire le client potentiel à matérialiser son acte d’achat est le fameux clic permettant d’activer un lien qui dirige l’internaute vers le produit ou le service commercialisé.

Quelques chiffres à savoir sur le taux de clics

En France, le taux de clics sur le lien d’un email est proche des 6 %. Ce taux moyen est plus élevé dans les secteurs du tourisme/loisirs, de la formation/enseignement et des actions caritatives. Ces 3 secteurs dépassent les 7 %. À l’inverse, les médias et la mode ont du mal à passer les 5 %.

Ce taux se calcule en rapprochant le nombre de clics obtenus par rapport au nombre de fois où la page est affichée.

Un clic est l’un des principaux sésames à une vente, mais il est très dur à obtenir. D’ailleurs, le taux moyen des clics sur les bandeaux publicitaires situés dans les fenêtres de nos écrans dépasse rarement les 0,20 %.

Quelques pratiques pour augmenter le taux de clics

Vérifiez que vos liens fonctionnent bien. Cela peut sembler être une évidence, pourtant il existe encore des emails qui contiennent des liens qui ne marchent pas.

Variez le format de vos liens. Vous pouvez utiliser différents éléments de votre email pour placer des liens. Votre lecteur doit pouvoir cliquer sur des illustrations ou sur des portions de phrases avec la même facilité.

Augmentez la visibilité de l’élément à cliquer Il est essentiel que les éléments qui contiennent le lien soient très visibles et qu’ils soient clairement identifiés comme tels. Parfois, une mauvaise mise en page va se concentrer sur la séduction d’éléments annexes attirant ainsi l’attention du lecteur vers des photos ou des textes qui ne contiennent aucun lien. C’est l’inverse qui doit être fait. Ici, la taille a aussi son importance.

Placez vos liens en haut du message. La plupart des analyses qui étudient le comportement des internautes constatent qu’un lien situé en haut de l’email dispose de beaucoup plus de chances d’être cliqué que s’il est situé en bas du message. Une nuance doit être apportée ici. En effet, un lien placé dans la toute dernière phrase d’un excellent message obtient des taux de clics très élevés. Comme si le lecteur voulait prolonger son plaisir et qu’il accordait une confiance totale à l’expéditeur.

Le regroupement améliore le taux. Il n’est pas nécessaire de placer beaucoup de liens dans un message. Toutefois, si vous souhaitez insérer plusieurs liens dans vos emails, regroupez-les au lieu de les distribuer de manière équilibrée dans votre texte. Un peu comme le principe des zones des restaurants dans notre ville ou celui des quartiers des boutiques de modes. Le regroupement répète une invitation à pénétrer dans au moins un local. En plaçant 4 ou 5 liens dans un bloc de 7 ou 8 lignes, l’internaute perçoit cette configuration comme une opportunité qu’il ne doit pas manquer.

 

La publication de votre newsletter (hebdomadaire ou mensuelle) doit constituer le jalon principal de votre communication via les emails. Sa régularité est une indication de votre rigueur commerciale.
Votre newsletter doit contenir les liens vers vos nouveaux produits, des promotions attrayantes ou de l’actualité interne importante. Pour être sûr que vous suscitez toujours l’intérêt de vos destinataires, vérifiez aussi l’évolution de votre taux de désabonnement.

 


Mesurer le taux de désabonnement à votre emailing

S’il est donc logique que certains internautes ne souhaitent pas recevoir vos emails, il est également pertinent et indispensable de suivre ce petit groupe et le poids qu’il représente sur l’ensemble des destinataires de vos messages. Le taux de désabonnement va nous y aider et fait partie des indicateurs emailing importants à mesurer.

 

Des chiffres sur le taux de désabonnement

Le taux de désabonnement des listes de messagerie est stable depuis plusieurs années. Il équivaut à moins de 0,20 % du total des destinataires des emails.
Le taux se calcule en rapprochant le nombre de personnes qui en font la demande par rapport au nombre de personnes qui ont effectivement reçu ce même message.
Il est important de préciser qu’en France, les messages électroniques à usage commercial doivent être en conformité avec l’ensemble du dispositif législatif et réglementaire. Au bas du message, les annonceurs doivent donc insérer un lien permettant à l’internaute de ne plus recevoir de messages émanant de leur part. C’est le système de la réglementation « opt-out ».

 

Quelques actions pour baisser ce taux

Segmentez votre base de données. Afin de diriger des emails appropriés aux personnes qui peuvent être intéressées, il faut segmenter les adresses de votre fichier en utilisant des critères basiques (sexe, âge, adresse…).
Ciblez vos campagnes. N’envoyez des emails qu’à vos opt-in. Ne dirigez aucun message à des destinataires qui ne vous ont pas signifié leur autorisation expresse. Une dénonciation aux fournisseurs d’accès internet (FAI) peut avoir des conséquences irréversibles sur l’ensemble de votre stratégie d’emailing.
Ajustez la fréquence d’envoi de vos mails. Diffuser trop de messages va finir par agacer vos destinataires. Vous le noterez d’abord par une baisse du taux d’ouverture, puis par une augmentation du taux de désabonnement.
Contrôlez la qualité de vos messages. Envoyez-vous vos propres emails. Vérifiez la qualité de l’affichage sur l’écran de votre PC et sur celui de votre smartphone. Relisez-vous et assurez-vous qu’il n’y a pas de faute d’orthographe. Si vous n’êtes pas doué pour la mise en page ou pour la rédaction, vous pouvez utiliser les templates de votre prestataire de solution d’emailing ou bien alors contracter ponctuellement un freelancer.
Mettez en place un questionnaire. Quand un destinataire demande son désabonnement, invitez-le à remplir un très petit formulaire avant de confirmer la prise en compte de sa demande. Vous pouvez lui demander les raisons de sa requête.

Quelques conseils judicieux

Un taux de désabonnement mal géré va alimenter un indicateur néfaste. Il s’agit du taux de plaintes. Actuellement, en France, le taux moyen des plaintes se situe aux environs de 0,10 %. On peut en déduire qu’une demande de désabonnement sur deux s’accompagne d’une dénonciation. La première cause des plaintes est générée par des personnes non opt-in qui ont reçu l’email commercial.
Si vous avez un taux de désabonnement très élevé, vous devez donc immédiatement contrôler la stratégie de votre campagne d’emailing. Détecter et corriger vos erreurs est un plan d’action urgent. Ne rien faire parce que vous considérez que votre taux de désabonnement est très bas peut avoir des conséquences sur votre taux de conversion.


Mesurer le taux de bounces de vos emails

Il s’agit de nouveaux indicateurs à mesurer pour augmenter les performances de vos campagnes mail. Chacun de ces indices correspond à une situation particulière et traduit une problématique distincte. Pour améliorer votre taux de délivrabilité, vous devez donc analyser ces indices afin de mettre en place le plan d’action correspondant à chacun d’eux. Parmi ces indicateurs, on trouve le taux de hard bounce et le taux de soft bounce.

 

Quelques notions sur les bounces

Quand vous consultez les rapports de délivrabilité que vous fournit le programme de vos campagnes emailing, vous découvrez sûrement deux lignes qui indiquent hard bounce et soft bounce. Les bounces regroupent l’ensemble des emails qui n’ont pas pu pénétrer dans la boîte de messagerie de vos destinataires. Ils sont bien partis de votre serveur, mais ces messages ont « rebondi » et ils sont revenus dans votre messagerie sous la forme d’un message d’erreur.
Le hard bounce. Le message est confronté à un problème qualifié de définitif qui empêche irrévocablement sa livraison. La cause principale est une adresse email incorrecte, mal rédigée ou inexistante.
Le soft bounce. La livraison du message est confrontée à un problème temporaire. Cela peut être dû à une boîte de réception qui est pleine et qui n’est pas consultée par son propriétaire. Cela arrive quand ce dernier est en vacances ou qu’il est très occupé. Les emails s’accumulent, la mémoire se sature et les nouveaux messages sont renvoyés. Une fois que le destinataire aura nettoyé sa boîte, les messages seront à nouveau reçus.
Si votre IP est enregistré comme un compte de spammeur, les FAI peuvent aussi empêcher vos emails d’arriver dans les boîtes de messagerie de vos destinataires.

Quelques actions pour régler les bounces

Leshard et les soft bounces ont deux effets pernicieux :

  • Ils détériorent les statistiques de vos campagnes
  • Ils nuisent à votre réputation et les FAI peuvent limiter la diffusion de vos emails.

Pour réduire votre taux de hard bounce, vous devez avoir une action préventive qui consiste à obtenir l’opt-in de vos destinataires voire un double opt-in. L’adresse email dont vous disposerez sera donc correcte.
Vous devez également avoir une action corrective qui consiste à éliminer les adresses email qui apparaissent dans la catégorie des hard bounces. Ce sera la même chose pour les adresses qui reviennent trop souvent dans les soft bounce.
Régler tous ces petits soucis inhérents à vos campagnes d’emailing va vous permettre d’améliorer tous vos taux qualitatifs et notamment celui qui concerne le taux d’ouverture de vos mails.


Quelles compétences pour créer un emailing pro

Aujourd’hui avec les solutions d’emailing sur le marché, n’importe qui peut créer facilement un email au contenu original et peut le diffuser à sa base de clients. Malgré tout, il vaut mieux posséder quelques compétences de base pour gagner du temps dans ses envois. Voici un récapitulatif des 4 atouts à posséder !

 

1- Les compétences business

Comme il s’agit d’un canal de communication rapide et qui peut atteindre un grand nombre de personnes, il est conseillé de ne pas faire n’importe quoi. Il est donc nécessaire d’avoir une sensibilité marketing pour appréhender au mieux les enjeux d’un tel levier. En effet, savoir ce que signifie segmenter sa base de données, connaître les indicateurs de performances et pouvoir les mesurer et les analyser, sont des compétences importantes lorsqu’on prépare l’envoi d’une campagne mail.
Autre compétence orientée « business » à avoir et celle-ci est fort logique, il s’agit de la connaissance de son secteur d’activité et de ses clients. Il est évident que plus on connait son métier et ses clients, plus on a de chance de leur communiquer du contenu qui les intéresse. La possibilité d’augmenter la réussite de vos campagnes est entre vos mains et dans vos têtes. Vous êtes un expert de votre secteur, à vous d’apparaître comme tel pour vos prospects et clients. Ils n’en seront que plus rassurés et intéressés par votre message.

 

2- Les compétences web

Pour créer une campagne d’envoi de mails performantes, avoir des certaines compétences web peut vous faciliter la tâche. Même si les solutions d’emailing pro sont très ergonomiques et simple d’utilisation, lors d’un développement plus spécifique pour un envoi précis, il peut vous arriver de devoir mettre vos mains dans le code. C’est souvent là que le bât blesse ! Pourtant il est conseillé d’avoir des compétences minimum en HTML / CSS afin de vous éviter de devoir contacter un prestataire pour une modification minime. Il est souvent plus rapide et moins onéreux d’apprendre quelques notions de langage web que devoir faire appel à son agence à chaque fois.
La dernière compétence requise, pour tirer profit au mieux de sa communication mail, est de comprendre les principes du webdesign et de l’expérience utilisateur (UX : User Experience). La communication digitale, et l’emailing professionnel, possède des normes à respecter pour être sûr que votre message sera vu, lu et compris. Ayant la vocation à être lu sur un support numérique (ordinateur, tablette ou mobile), votre mailing doit répondre à des codes et respecter des normes. L’univers digital change vite, les habitudes de consommation du web changent tout aussi vite donc il est impératif d’avoir des bases en UX pour construire son message.

 

Pour aller plus loin :


Emailing, des performances mesurables facilement

Le premier est d’ordre économique, car une campagne emailing est une opération vraiment économique compte tenu de la qualité du message qu’elle permet de diffuser et de la quantité de destinataires qu’elle permet de toucher.
Le second critère est la possibilité de mesurer clairement la performance de l’opération marketing. Pour disposer de ces différents avantages de l’emailing, il convient de choisir le bon logiciel.

 

Mesurer sa performance avec quels indicateurs ?

Une bonne solution emailing permet à l’utilisateur de disposer d’une base de données très complète et de pouvoir la segmenter en fonction des cibles de chaque campagne. Parfaitement automatiser, ce programme permet ensuite d’accéder à des informations essentielles qui mesurent l’efficacité de l’opération en cours.
Pouvoir mesurer cette opération en temps réel permet également de détecter des points faibles et des points forts et, le cas échéant d’ajuster certains éléments afin d’être plus efficace. Il existe différents indicateurs pour mesurer la performance d’une campagne emailing :

    • Le taux de délivrabilité : cet indicateur enregistre le nombre des destinataires qui ont effectivement reçu votre email dans leur boîte de messagerie et il compare ce chiffre au nombre total des destinataires de vos emails. Ce taux mesure la qualité de votre base de données, mais également votre réputation de spammeur. Il convient que cet indicateur soit toujours au-dessus de 94 %.

 

    • Le taux de NPAI : cet indicateur enregistre le nombre des destinataires qui N’habitent Pas à l’Adresse Indiquée, ou ces adresses emails que vous ne pouvez pas atteindre. Un taux au-dessus de 10 % indique que votre base de données n’est pas fiable. Soyez toujours en dessous de 5 % pour chaque opération.

 

    • Le taux d’ouverture : cet indicateur enregistre le nombre des destinataires qui ont ouvert l’email et il le compare au nombre total des destinataires. Ce taux mesure l’intérêt que vous avez généré auprès de votre audience. Il convient que ce taux soit proche des 40 %.

 

    • Le taux d’ouvreurs : il s’agit d’une variante du taux précédent. Cet indicateur ne comptabilise qu’une seule fois la personne qui ouvre le message. Peu importe qu’elle l’ouvre 5 ou 6 fois, seule sa première ouverture est comptabilisée.

 

    • Le taux de clics : cet indicateur enregistre le nombre des lecteurs qui ont cliqué sur le lien que vous avez placé dans votre contenu email. Ce chiffre est ensuite rapproché du total des emails envoyés. En dessous de 3 %, votre performance est basse ; entre 3 et 7 %, elle est moyenne ; au-dessus de 7 %, votre performance est très satisfaisante.

 

    • Le taux de désabonnement : cet indicateur mesure le nombre de destinataires qui ont demandé à ne plus faire partie de vos listes d’envoi. Ce chiffre est ensuite rapproché du nombre total des destinataires de l’email. Généralement, vos premières campagnes vont enregistrer un taux très élevé, lequel va ensuite baisser et se stabiliser. Il faut bien sûr viser le 0 absolu, mais ne soyez pas inquiet tant que vous êtes en dessous de 1 %.

 

    • Le taux de plainte : il s’agit ici du nombre des destinataires qui ont cliqué sur le bouton « Signaler comme spam » à leur FAI. Le risque avec ce taux, c’est que les FAI considèrent votre IP comme étant effectivement celle d’un spammeur et qu’ils vous empêchent de diffuser vos messages à vos autres clients. Éliminez de vos listes de diffusion les destinataires qui vous dénoncent comme spam.

 

 

Le dernier taux est celui qui mesure le nombre de clics qui déclenchent l’action que vous considérez comme votre objectif final (une demande de devis, une demande de rendez-vous, une demande de rappel téléphonique, une vente…). C’est ce taux qui va vous guider dans l’élaboration de votre stratégie d’emails marketing.


Coût de la location d'un fichier d'adresses email

L’immensité de la location de base de données email explique la diversité des tarifs appliqués. Selon le prestataire choisi, le coût de location peut varier. Voici les éléments qui déterminent les prix de la location d’un fichier d’adresses email.

 

1- L’étendue des prestations

Beaucoup de prestataires proposent la gestion complète de la campagne emailing. Leurs services peuvent couvrir la location d’une base de données email adapté pour l’entreprise, la création graphique, le routage, l’envoi des messages ainsi que les rapports de performance. Alors d’autres fournisseurs de données se limitent à la location, l’entreprise se charge du routage et de l’envoi.

 

2- Le volume du contenu

La location de fichier d’adresses email des propriétaires de maisons en Bretagne peut être moins chère qu’un fichier, qui regroupe tous les contacts électroniques de l’ensemble des propriétaires de toute la France. Plus le volume des données est grand et plus le prix de la location sera onéreux. La collecte d’informations à grande échelle sur les prospects exige des moyens financiers et humains importants. L’annonceur doit se méfier des fichiers d’adresses volumineux proposés à bas prix, souvent ces données sont sans valeur et représentent une perte considérable dans une campagne marketing.

 

3- La qualité et la fiabilité des données

Les données correctes et récentes sont difficiles à obtenir, c’est la raison pour laquelle le choix du prestataire est essentiel. Il est aussi difficile d’évaluer la qualité d’un fichier. Mais les entreprises clientes ont la possibilité de tester le professionnalisme et la bonne foi du prestataire. Elles peuvent demander des réponses précises sur le nombre d’utilisation du fichier, la dernière révision des données, la satisfaction des clients… En général les professionnels reconnus dans le milieu de la location proposent des tarifs un peu plus élevés que ceux des prestataires véreux.


Taux de conversion avec la location d'une base de données

Pour obtenir un taux positif, les annonceurs se tournent vers les prestataires avec la location de base de données. Cet outil garantit le succès d’une campagne email et SMS. Découvrez les conditions et les taux de conversion possibles avec la location.

 

1- Les conditions préalables

Pour conquérir de nouveaux clients et renforcer une base, la location d’un fichier de données reste la solution idéale. Mais l’annonceur doit d’abord s’assurer de la qualité des données louées et mettre en place des actions marketing efficaces pour convertir les prospects loués en clients. Il doit aussi choisir un bon prestataire, qui se charge du routage et de la production de rapports de performance de la campagne email et SMS. La qualité de l’offre est une condition préalable pour atteindre un taux de conversion supérieur et donc un retour sur investissement satisfaisant, car il s’agit de répondre aux besoins des clients.

 

2- Un taux variable

Un taux de conversion de 4% est le must d’une campagne emailing réussi et récompense les marketeurs sur le choix des données louées. En remplissant toutes les conditions nécessaires pour la location, l’annonceur peut atteindre un taux de conversion moyen de 3 ou 4 %. Ce chiffre peut varier et dépend de la qualité de l’offre et des objectifs de l’entreprise. Après avoir obtenu un bon taux de conversion, il convient de maintenir les résultats et de faire mieux. La conversion des acheteurs occasionnels en clients fidèles est un véritable défi, qui peut nécessiter l’adoption d’autres stratégies commerciales. Pour améliorer ce taux, l’entreprise doit miser sur la facilité de l’accès aux produits ou services, multiplier les moyens de paiement, accélérer les délais de livraison…